L’objectif
de la startup Take
a
Waste : améliorer le tri sélectif et réduire la source des
déchets.
Elle s’est associée à Vivalto Santé, le groupe de cliniques privées.
Le
22 décembre 2020, les équipes de la startup ont communiqué à ce
sujet : « Vivalto
Santé et Take a waste souhaitent développer
ensemble des filières de recyclage sur les 41 établissements du groupe,
tout en
travaillant sur la réduction à la source des déchets ».
Take
a
Waste, qui sont-ils ?
Entreprise
de
l’économie sociale et solidaire créée en décembre 2018 par Mathieu Labro
et
Alexis Lemeillet, "Take a waste" est spécialisée dans la
distribution, l'hôtellerie, la restauration et la santé.
La startup propose une offre complète, de l’élaboration
d’un diagnostic déchets au zéro déchet. Elle
travaille
notamment avec les groupes Korian et Elsan.
Take
a
waste fonctionne sur le principe du mandat de gestion. C'est-Ã -dire que
les
établissements restent maîtres du contrat de gestion avec leurs
prestataires de
collecte. La start-up facture, quant à elle, une prestation de conseil "d'un
montant
compris entre 80 et 180 euros par mois". Si chaque
établissement du groupe est libre de choisir ou non le conseil de Take a
waste,
"Vivalto a demandé à chacun d'entre eux de jouer le jeu", a fait
remarquer Mathieu Labro.
"C'est
la
première fois que le groupe Vivalto Santé se dote de moyens pour avoir
une
vision globale en matière de gestion des déchets", a noté Mathieu
Labro.
Les
débuts
d’une collaboration
"En
novembre-décembre
2020 nous avons rédigé les appels d'offres pour le choix des
futurs prestataires de collecte des déchets", a expliqué le 18
janvier
à TecHopital Mathieu Labro. Les contrats-cadres signés avec les différents
prestataires pour 3 ans arrivaient en effet à échéance fin 2020.
"Courant
2021,
nous allons réaliser des diagnostics sur site, un audit déchets complet
sur chacun des 41 établissements. D'ores et déjà , 5 établissements se
sont
portés volontaires. Les données collectées seront ensuite analysées",
a-t-il
poursuivi.
Quels
enjeux ?
L'objectif
est
triple :
-
estimer
sur
chaque site les tonnages valorisés
-
contrôler
la
facturation
-
se
doter
d'indicateurs de pilotage afin, notamment, de connaître les ratios entre
ordures ménagères et déchets d'activités de soins à risques infectieux
(Dasri).
En
matière
de valorisation, "à très court terme, l'accent sera mis
sur le recyclage du papier, des emballages et des biodéchets. A moyen
terme, il
s'agit des mégots et du matériel médical."
"Nous
avons
constaté que les pratiques en matière de tri sont très variables d'un
site à l'autre. L'objectif est donc de pousser les établissements Ã
faire plus
de tri, à valoriser les encombrants en faisant appel aux éco-organismes
qui
valorisent gratuitement ces déchets. En effet, il est tout à fait
possible de
valoriser le mobilier usager mais aussi le matériel médical."
Source :
Techopital