• Shark Robotics construit un robot pour décontaminer les zones infectées par le coronavirus

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        Rhyno Protect, c'est le nom de ce tout nouveau robot capable de décontaminer des zones infectées par le coronavirus ou tout type de virus et de bactéries. Sur chenilles, l'engin peut désinfecter jusqu'à 20.000m2 en trois heures. En fonction de l'équipement qui lui est fixé, il peut accéder à des zones confinées et diffuser du désinfectant ou encore purifier l'air ambiant.

        Hôpitaux, aéroports, métro, maisons de retraite... Les applications possibles sont multiples. Les ingénieurs de l'entreprise rochelaise ont eu cette idée il y a quelques semaines, en voyant l'ampleur que prenait la crise sanitaire. Dans les pays qui sont confrontés au Covid-19 depuis plus longtemps que la France, des mesures de désinfection de grande ampleur ont été mises en place, notamment pour limiter le risque de 2e vague.

        Le virus reste actif sur les surfaces inertes de quelques heures à plusieurs jours (les études sont encore contradictoires à ce sujet). D'où l'importance de désinfecter les sites, même longtemps après leur contamination. Aujourd'hui, Shark Robotics en appelle aux autorités: ils pourraient produire jusqu'à 120 unités dans les trois mois, mais cela reste conditionné au feu vert de l'Etat pour recevoir les matériaux nécessaires à la fabrication. Des demandes sont arrivées des USA, d'Europe de l'Est, et même d'Italie, mais l'entreprise aimerait donner priorité à la France. Il suffirait d'une commande de l'Etat pour tout débloquer, selon l'entreprise qui souhaite "participer à l'effort de guerre" et se dit prête à proposer son robot à prix coutant.

        Shark Robotics n'en est pas à son coup d'essai : Colossus, le grand frère du robot Rhyno Protect, s'est déjà illustré aux côtés des Pompiers de Paris en arrosant la nef de Notre-Dame alors que le risque d'effondrement était extrême et ne permettait pas aux pompiers de porter la lance à incendie. Cette fois ce n'est pas un incendie, néanmoins, il y a le feu.

    Via France3.